Dans la périphérie sud de la ville respire le poumon vert de Saint-Nicolas : la forêt de Puytvoet. Elle est très appréciée des mouvements de jeunesse qui y ont leurs locaux et bivouaquent en cet endroit, mais tient aussi lieu de forêt urbaine en plein essor pour tous les habitants et visiteurs. À (re)découvrir !
À la fin des années 1930, un aumônier pro-jeunesse y a acheté une parcelle de terrain destinée à devenir une aire de jeu pour les mouvements de jeunesse. Durant les décennies qui ont suivi, l’expansion de la ville pesait sur cette zone de jeu très populaire comme une épée de Damoclès. Sous l’impulsion du conseil de la jeunesse, l’administration communale a décidé, en 1992, non seulement de préserver Puytvoet, mais de l’agrandir. Depuis, des parcelles sont systématiquement achetées en vue de créer une forêt urbaine de 50 ha divisée en trois parties : une forêt d’entrée pour y accéder, une forêt de jeu et une forêt de parc pour le public. Les travaux de réaménagement de la zone ont accordé beaucoup d’attention à la qualité du biotope pour qu’y évoluent des plantes et des animaux indigènes.
Pourquoi faut-il la (re)découvrir ? De nombreux habitants de la ville et de visiteurs n’ont pas encore fait l’expérience des charmes de l’actuelle forêt de Puytvoet. Il en va de même des milliers de jeunes de toute la Flandre qui sont venus y bivouaquer.